Description
L’ouvrage commence par la description de Vienne à la fin du XIXe siècle et celle du milieu familial qui a vu naître Stefan Zweig et se poursuit jusqu’à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939.|Source Wikipédia|
Historique
Stefan Zweig commence à rédiger Le Monde d’hier en 1934 quand, face à la persécution nazie, il décide de s’enfuir vers l’Angleterre puis vers le Brésil. Il poste à l’éditeur le manuscrit, tapé par sa femme, un jour avant leur suicide, en février 1942. Le livre, paru en 1943 à New York1, est parfois considéré comme le « testament littéraire » de l’auteur.
Résumé
Le Monde d’hier décrit avec nostalgie la Vienne et l’Europe d’avant 1914 : une Europe insouciante, traditionnelle, conventionnelle, artistique, à l’apogée de sa richesse et de sa puissance dont Zweig est un témoin privilégié, fréquentant Freud, Verhaeren, Rilke ou Valéry. Le livre décrit une époque de stabilité et de liberté d’esprit, qui va voir cet « âge d’or de sécurité » s’effondrer avec les deux guerres mondiales et la disparition des monarchies européennes. En bref, la mort d’une civilisation qui avait pourtant une si grande confiance en l’avenir.
Extraits
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Le monde d’hier. Souvenirs d’un Européen, Stefan Zweig, éd. Raanan Editeur extrait 1
Les enfants et même les jeunes gens sont en général disposés tout d’abord à s’adapter respectueusement aux lois de leur milieu. Mais ils ne se soumettent aux conventions qu’on leur impose que tant qu’ils voient que les autres s’y conforment loyalement. Une seule fausseté chez ses maîtres ou chez ses parents incite inévitablement le jeune homme à observer son entourage d’un regard soupçonneux et par là même aigu.
- Le monde d’hier. Souvenirs d’un Européen, Stefan Zweig, éd. Raanan Editeur extrait 2
Une rapide excursion en pays romantique, une aventure sauvage et virile – c’est de ces couleurs que la guerre se peignait en 1914 dans l’imagination de l’homme du peuple, et les jeunes gens avaient même sérieusement peur de manquer, dans leur vie, une expérience aussi merveilleuse et excitante, c’est pourquoi, ils se pressaient en tumulte autour des drapeaux, c’est pourquoi ils chantaient et poussaient des cris de joie dans les trains qui les menaient à l’abattoir.
- Le monde d’hier. Souvenirs d’un Européen, Stefan Zweig, éd. Raanan Editeur extrait 3
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